Voyez le média autrement – Valérie Beauchesne

Découvrez comment les médias peuvent contribuer à créer un contenu de marque pertinent pour votre stratégie. Valérie Beauchesne partage son parcours dans l’industrie.

Valérie Beauchesne vous offre un voyage dans l’univers de la créativité média

Valérie Beauchesne est à l’emploi de La Presse depuis plus d’un an, à la suite de la création de l’unité de Solutions média qui comprend la créativité média, le contenu de marque et la commercialisation de l’offre publicitaire. Depuis son arrivée, elle a su contribuer à plusieurs lancements de produits publicitaires en plus de soutenir les équipes dans la gestion de la croissance.

Ayant débuté sa carrière au journal Voir, elle fait un retour à ses premiers amours du côté média. Auparavant VP Média chez Havas où elle avait débuté sa carrière en agences il y a plus d’une décennie, elle a aussi fortifié son expérience chez Sid Lee et chez BleuBlancRouge, où elle a acquis une forte perspective panoramique sur notre industrie. Son expérience client est vaste, passant de la pharmaceutique au divertissement avec des comptes comme Merck, Danone, Air France, Intact Assurances, Toyota, Ubisoft, Loto-Québec, Cadillac Fairview, Air Transat, Banque Nationale, Michelin et Swarovski. Elle est reconnue pour sa capacité à repenser les stratégies et à constamment défier le statuquo pour apporter à ses clients et collaborateurs des solutions qui dépassent la simple impression publicitaire. Elle a remporté de nombreux prix au cours de sa carrière, notamment celui de la Relève Média Infopresse en 2013. Durant son passage en agence, elle s’est impliquée sur plusieurs jurys et comités, entre autres au sein du Conseil des Directeurs Médias du Québec pour contribuer à l’avancement de la profession. Elle a aussi une forte implication communautaire en siégeant au conseil d’administration du Refuge des Jeunes de Montréal. Elle poursuit cet engagement en s’impliquant à l’AMQ où la vivacité de ses membres et les défis de l’industrie l’animent.

La passion de Valérie pour les médias, la créativité et le développement numérique la garde engagée dans l’industrie de la publicité, du marketing et des communications. Elle possède des compétences uniques en créativité, en stratégie et en gestion, ce qui fait d’elle une leader intégrée des médias, des données, de la création et de la technologie pour les annonceurs de La Presse.

Adepte de la recherche de points de vue différents pour résoudre un problème et animée par la collaboration entre les disciplines et les expertises, elle est animée par la poursuite de meilleurs résultats commerciaux. Valérie apporte un mélange d’intelligence émotionnelle, de rigueur, de pensée créative et de sens des affaires pragmatique dans tout ce qu’elle fait.

Découvrons, plus en détail, qui elle est.

Tu es une passionnée des médias, qu’est-ce qui t’attire tant auprès des médias locaux ?

Valérie : C’est vrai, je suis une « médias junky ». Je consomme beaucoup de médias, depuis toujours et sur toutes ces formes : magazine, abonnement télé, papier, numérique, etc. L’écosystème des médias locaux a beaucoup changé au cours des dernières années. C’est un environnement très dynamique. Ce qui m’attire c’est la grande proximité, le contact direct, la chaleur humaine en quelque sorte. Quand on consomme des médias et que l’on voit un contenu local, on se pose pour le regarder. On peut faire le parallèle avec les fruits ou légumes locaux : lorsqu’on en consomme, ça goûte meilleur. Et en plus, ça crée des jobs ici. Mais ça va bien au-delà de l’identité, les impacts sont à tous les niveaux : culturel, économique, politique et environnemental.
Les médias locaux offrent une couverture adaptée aux réalités locales et une grande crédibilité. C’est important pour les marques, pour la sécurité des marques, ce que l’on appelle le « brand safety ». Le contexte dans lequel une marque apparaît peut influencer la perception des consommateurs. Prenez par exemple du contenu de marque qui apparaît dans les médias sociaux. La marque n’a aucun contrôle sur le contexte dans lequel elle apparaît; le contenu peut côtoyer du contenu politique ou même de fausses nouvelles. Dans les médias locaux, l’environnement est beaucoup plus sûr, c’est un contexte plus performant pour les annonceurs. De plus, pour les annonceurs, le niveau de service auprès des médias locaux est beaucoup plus élevé; ils ont un accès direct à des experts qui peuvent être très complémentaires à leur équipe marketing ou à leur agence. En comparaison, lorsque l’on travaille avec des plateformes internationales, il y a des services en ligne, mais c’est limité et impersonnel.

Tu parles du service offert par les médias locaux. Comment ces derniers peuvent-ils contribuer au contenu de marque ?

Valérie : En contenu de marque, je crois qu’il est essentiel d’avoir un regard externe afin de créer le message qui colle auprès des consommateurs. Les médias locaux peuvent accompagner les marques dans cette démarche. Je disais plus tôt que les médias locaux ont changé dernièrement. La création de contenu de marque aussi ! Ça a explosé au cours des dernières années. Les consommateurs sont exposés à de plus en plus de contenu. Il faut donc que ce soit très bien fait, autrement les résultats peuvent être désastreux.

Dans ce contexte, on accompagne les annonceurs pour protéger la performance de ce contenu pour les marques. Il y a un souci des sources, de la transparence et une grande diligence dans les médias locaux. Le lecteur doit absolument comprendre l’expérience qu’il est en train de vivre et son rapport avec la marque se doit d’être explicite. Le storytelling doit être au cœur de toute démarche de contenu. Il est vraiment important de comprendre ce qui anime les consommateurs qu’on tente d’engager avec le contenu. C’est un fin mélange entre l’utilisation de la donnée et l’intuition humaine. À la fin, on travaille tous pour que la réception du contenu soit bonne et que l’expérience soit bonne autant pour les marques que pour les lecteurs.

Tu as un côté très créatif. Parle-nous de comment tu nourris cette facette de ta personnalité via les médias, autant d’un point de vue professionnel que personnel.

Valérie : Oui ! Ma plus grande peur dans la vie, c’est de stagner ! Aujourd’hui, tout va vite. Tu peux rapidement manquer un virage et devenir dépassé si tu n’es pas ouvert au changement. Je crois qu’il faut savoir se projeter pour bien gérer le changement. Je l’ai dit et je le redis, je suis une passionnée des médias. Beaucoup de mon temps sert à regarder ce qui se fait, les meilleures pratiques, à m’actualiser. J’aime me faire challenger. La créativité et le changement sont des moteurs pour survivre. Chaque entreprise qui n’est pas en ce moment en train de se demander comment elle va évoluer et de mettre l’innovation et la créativité au centre de ses pratiques est à risque. C’est d’ailleurs ce qui m’a amenée à La Presse. Au-delà de la mission et des gens incroyables qui encouragent cette mission, c’est l’innovation et la créativité qui sont au cœur des préoccupations : 42 % des revenus publicitaires de La Presse proviennent de produits qui n’existaient pas il y a 4 ans ! Imaginez… c’est un très bel exemple de changement et d’évolution.

Les défis du numérique sont réels et exponentiels. Ils nous ont permis plusieurs avancées, mais aussi certains reculs. C’est la réalité. On prend souvent des décisions sur des données peu représentatives de la réelle expérience consommateur, il faut se laisser l’occasion d’être surpris et d’apprendre pour rester pertinent et surtout se démarquer.

Merci de partager ta passion avec nous ! En terminant, tu as rejoint le conseil d’administration de l’AMQ au printemps. Qu’est-ce qui t’a poussée à t’impliquer au sein de l’association ?

Valérie : À la base, ce qui m’a poussé à m’impliquer, ce sont les gens qui constituent l’équipe ainsi que la mission et la vision de l’organisation. Ilham, la présidente, est une femme avec une vision incroyable ! Elle transmet la mission de l’AMQ avec beaucoup de passion. Je sens auprès de l’AMQ et de son équipe la même volonté de changement qui m’anime, le désir de se réinventer pour apporter de la valeur ajoutée à la communauté marketing du Québec. Un bon exemple de cela est la capacité de l’Association à maintenir sa vélocité malgré la pandémie, à s’adapter, à toujours se remettre en question pour amener des solutions aux défis de la communauté. D’ailleurs, avec le retour des évènements en présentiel, il sera très intéressant de voir les attentes de l’industrie réunies.

Rédaction Agence Dialecto